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Monica MARINIELLO


Née en Toscane à Sienne, la culture italienne se distille malgré moi dans mon travail. Une certaine théâtralité accompagnée d’un humour voilé un peu grinçant se mélange à une recherche d’harmonie et d'équilibre. 

 

Enfant, et même après, je passais de longs après-midi à me promener dans la campagne toscane, souvent sur des sites étrusques.

Les traces de roues des chars inscrites dans la pierre des rues d’une ville disparue à jamais, les blocs immenses des murailles extérieures, les tombeaux remplis de silence et de fraicheur, les petits losanges de marbre blanc qui courent le long d’un amphithéâtre à ciel ouvert, tout cela s’est gravé dans ma mémoire, pendant que j’essayais de toutes mes forces – les yeux fermés, accroupie près du sol – de faire revivre le bruit, les couleurs, les voix d’une ville qui avait connue un quotidien, qui avait connue des rêves d’un futur infini, des certitudes d’un lendemain pareil à hier.

Je viens de là, mon travail est nourri de ça.